Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Economie France : poids de l’industrie (26 05 2016)

Note d’information publiée le 3 mai 2016 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/industrie-quarante-ans-son-poids-economie-ete-divise-par-deux-20160503.html?xtor=EPR-56.html

Industrie : en quarante ans, son poids dans l’économie a été divisé par deux

Le poids de l’industrie dans l’économie française a été divisé par deux entre 1970 et 2014, selon une étude l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiée le 26 avril 2016.

Depuis 1970, le poids de l’industrie manufacturière dans la valeur ajoutée totale dégagée par l’économie française est passé de 22,3% à 11,2%. A l’inverse, les services marchands hors commerce ont vu leur part augmenter de 50%, passant de 31,7% à 45,4%. Celle du commerce a légèrement décru, passant de 12,5% à 10,3%. La valeur ajoutée de la branche a été multipliée par 8,6 entre 1970 et 2014 pour atteindre 213,8 milliards d’euros, mais la valeur ajoutée de l’ensemble de l’économie a été multipliée par 17,2.

Plusieurs phénomènes ont joué depuis 1970 :

 

  • Un recul relatif de l’industrie manufacturière en raison des prix. L’ensemble des biens et services produits ont vu leurs tarifs progresser plus fortement (+4,4%) que ceux des biens de l’industrie manufacturière (+3,2%).
  • L’industrie manufacturière a externalisé de plus en plus ses activités vers les services.
  • Les importations de produits manufacturés ont progressé plus vite que la production nationale en valeur et en volume. Ces importations incluent les biens fabriqués à l’étranger par des entreprises françaises et vendus en France. Ainsi la production industrielle s’est-elle accrue de 5,2% entre 1970 et 2014 quand, dans le même temps, les importations, moins chères, ont crû de 8,2%.
  • La “structure de la demande” a changé, les ménages ayant tendance à affecter les hausses du revenu à des consommations de services plutôt qu’à des biens manufacturés.

C’est entre 2000 et 2007 que la désindustrialisation a été la plus marquée, passant de 15,7 à 12,7%, essentiellement en raison d’une baisse des prix liée aux gains de productivité. Depuis 2007, la baisse résulte davantage d’une contraction de la production dans le contexte de crise. Depuis 2000, les cinq branches industrielles qui ont le mieux résisté sont la pharmacie, les matériels de transport, les industries agroalimentaires, la réparation-installation et la chimie.

Les commentaires sont fermés.